Lieu : La Friche Belle de Mai à Marseille
Date : 28, 29, 30 novembre 2022
La deuxième édition des rencontres ARVIVA a rassemblé les acteur-ice-s du spectacle vivant pendant 3 journées de débats et d'ateliers dans le tiers lieu de la Belle de Mai à Marseille. Dans la prolongation de l'élan des premières rencontres ARVIVA, l'objectif était de rassembler et d'accompagner le secteur afin de le rendre plus durable et écologique.
Le public, tout comme les professionnels ont été intégré au processus de réflexion ; Arviva a fait le choix d’ouvrir la deuxième journée des rencontres au public. Le 29 novembre était donc accessible sur inscription préalable, à toute personne le souhaitant.
>> Vous pouvez ré-écouter les interventions en cliquant sur les titres. :
Les trajectoires actuelles empruntées par les professionnel·le·s du spectacle vivant n’esquissent pas de perspective durable forte pour notre secteur alors qu’un changement profond de nos modèles est nécessaire. N’en déplaise à l’exception culturelle chère à la France, le spectacle vivant n’échappe plus aujourd’hui à la logique du marché compétitive et concurrentielle : obsolescence rapide des spectacles, course à la nouveauté et aux marchés internationaux, hybridation du plateau et du numérique…
La coopération représente un horizon pour sortir de cette tendance. Entre professionnel·le·s, entre secteurs, sur les territoires, avec les scientifiques, les modèles de coopération existent et ont fait leurs preuves. Charge à nous de les investir pleinement pour inventer de nouvelle manière de créer et partager les arts vivants dans le respect des limites planétaires.
L’opposition nature/culture est toute relative tant nos spectacles reposent sur le vivant. Dès lors, comment réussir à faire « avec » plutôt que « contre » le vivant ? Comment faire cohabiter nos œuvres avec les habitats et leurs habitant·e·s ?
Au-delà, ce déplacement pourrait même nous encourager à imaginer un spectacle « pour » et « par » le vivant sortant ainsi de l’anthropocentrisme dans le milieu culturel. Ces nouvelles visions et expérimentations pourraient nous amener à repousser les murs, les frontières juridiques et nos manières de concevoir les arts vivants.